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Les hommes qui ont fait le site

Parce que la recherche archéologique s’inscrit dans la durée, nous sommes à la recherche de documents (photographies, dessins, cartes postales…) permettant d’enrichir la connaissance et les ressources documentaires du site. Dans le cadre de l’inventaire des découvertes réalisées à Grand, nous sommes également intéressés par toute information relative à la mise au jour d’objets sur le territoire de la commune de Grand. Depuis les années 1960, des générations d’archéologues se sont succédées. Aidez-nous à reconstituer cette histoire en nous envoyant photographies et noms des bénévoles qui ont travaillé sur les chantiers archéologiques de Grand.

Édouard SALIN (1889 – 1970)

Édouard SALIN (1889 – 1970)

À l’âge de 14 ans, il mène ses premières fouilles à Grand, en 1903. Élève de l’école des Mines de Paris de 1910 à 1914, il en sort ingénieur civil. De 1918 à 1935, d’abord maître de forge, il devient directeur d’usine dans les Ardennes.

À partir de 1945, il occupe la charge de président, puis d’administrateur, et enfin de président d’honneur de la Compagnie des Forges d’Audincourt et de correspondant de l’Institut, dont il devient membre en 1952.

En 1947, il devient président de la Société d’archéologie de Lorraine et du Musée historique lorrain. Membre de l’Académie Stanislas à Nancy, il en devient président en 1945 et conserve son mandat jusqu’en 1969. Il est également membre de la Société des Antiquaires de France à Paris. À partir des années 1950, il se consacre à la recherche archéologique et il fonde au Musée Lorrain le premier laboratoire de recherches dans le domaine de la sidérurgie ancienne, qui précèdera le Centre de Recherche de l’histoire de la sidérurgie, créé en 1957, et le Musée du fer de Jarville, en 1966. Dès 1960, c’est Édouard Salin qui, pour la première fois en France, fait appliquer les méthodes géophysiques dans le domaine de l’archéologie avec l’aide de la Société d’Etudes pour la France et l’Etranger. Il programme rapidement une campagne de fouille : 

  • tests de résistivité au niveau du bâtiment de la basilique ;
  • fouilles à l’emplacement du bâtiment du Jardin Huguet ;
  • découverte de très nombreux fragments de sculptures et de maçonneries qu’il associe rapidement comme appartenant à la structure d’un temple. 

Si, dans un premier temps, il consacre ses recherches au monument dit du Jardin Huguet, il ne néglige pas l’amphithéâtre où il mènera, à partir de 1963, de nouvelles investigations. À la même époque, il s’intéresse à l’ancienneté du parcellaire en arc de cercle autour du village.

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